Nous vivons depuis quelques années une période exceptionnelle dans le domaine des Ressources Humaines, on prévoit même que les dix ou quinze prochaines années seront tout à fait extraordinaires pour cette fonction. Nous sommes entrés dans le monde du knowledge, le monde du savoir et de la connaissance. Le capital humain est devenu l’élément déterminant quelle que soit l’entreprise et quel que soit le secteur d’activité où elle se trouve. |
Le système traditionnel avait des allures de bunker. Ses utilisateurs étaient triés sur le volet et faisaient partie d'un microcosme essentiellement RH.Dans cette configuration, le SIRH est reconnaissable à la nature même de ses informations, à la faible fréquence de ses événements, à la spécialisation de ses utilisateurs. |
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Le SIRH "ouvert" est en adéquation avec les nouveaux modes d'organisation des entreprises. Ses utilisateurs ont tous les profils possibles.Dans cette configuration, on qualifiera le système en fonction de la fréquence des décisions, de sa capacité à s'adapter aux facteurs extérieurs et à la diversité des acteurs et des utilisateurs concernés. |
Entre ces deux configurations, une vingtaine d'années se seront écoulées. Le DRH, sans perdre sa vigilance, a dû se soumettre à la demande sans cesse grandissante d'ouverture de son système à des acteurs dont le profils varie en fonction des besoins. D'abord sont apparus les contrôleurs de gestion, les financiers, puis les chargés de recrutement et les gestionnaires de carrière et de formation et enfin les managers et les salariés. Il ne restait plus qu'une strate, celle des candidats externes, potentiellement les futurs collaborateurs de l'entreprise pour lesquels il eût été inconvenant de maisser la porte close. (*) Extrait de l'ouvrage "Du DRH au Self-service, ou les nouvelles technologies au service des salariés". |